Mémoire originalÉtude des répercussions psychologiques de deux modalités de traitement chez des adolescents atteints de maladie de CrohnStudy of psychological repercussions of two modes of treatment of adolescents suffering from Crohn’s disease.
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Patients
Sur les 130 patients suivis pour maladies inflammatoires du tube digestif à la consultation de gastroentérologie de l’hôpital Necker–Enfants malades entre septembre 1997 et février 1998, seuls les patients atteints d’une poussée de la maladie de Crohn et ayant eu une NE ou une CT ont été inclus dans l’étude. Ont été exclus les patients âgés de moins de 12 ans et de plus de 18 ans, et ceux traités en urgence. Seuls les patients ayant été récemment traités (depuis moins de six mois) ou en cours
Méthodes
Cette étude comparative de deux modalités thérapeutiques (NE et CT) d’une poussée de maladie de Crohn a été menée selon trois axes : mise en place de deux questionnaires, réalisation de tests d’anxiété–dépression, et entretien psychologique.
Résultats
L’analyse de l’ensemble des données a été regroupée sous deux rubriques : le vécu du traitement et la qualité de vie. Dans chaque rubrique, nous avons exposé comparativement les deux traitements : NE et CT à l’aide des résultats des données des questionnaires et des entretiens.
Croissance staturo-pondérale
Au moment de l’enquête, sept patients sur 15 en NE et six patients sur 15 sous CT avaient une taille inférieure à -1,5 écart-type ET Sur ces 13 patients, 11 ont répondu être préoccupés par leur taille (5 NE et 6 CT). Trois patients au moment de l’étude sur 15 en NE et 11 patients sur 15 sous CT avaient un poids supérieur à la moyenne de plus de 1,5 ET. Sur ces 14 patients, 12 ont répondu souffrir de leur excès de poids (2 NE et 12 CT).
Efficacité thérapeutique
D’après les réponses aux questionnaires l’appréciation de
Absentéisme scolaire
D’après les questionnaires, huit patients sur 15 en NE ont manqué en moyenne 15 jours d’école (extrêmes : 2 à 120 jours). Une patiente a suspendu sa scolarité pendant quatre mois de peur du regard des autres. Sur les 15 patients traités par CT, cinq ont manqué en moyenne 15 jours d’école (extrêmes : 0 et 20 jours). Aucun n’a suspendu sa scolarité à cause du traitement. La NE nécessite au début du traitement une hospitalisation de dix jours environ contrairement au traitement par CT, ce qui
Discussion
Il s’agit de la première étude comparant les répercussions psychologiques de deux modalités de traitement chez des préadolescents et des adolescents atteints de maladie de Crohn. Toutefois les conditions de l’étude n’ont pas permis que cette enquête transversale concerne des malades exactement au même moment de leur traitement. Ainsi trois malades sur 15 étaient encore en NE au moment où ils ont répondu au questionnaire alors que neuf sur 15 étaient encore sous corticoïdes ; cependant la très
Conclusion
Cette étude a permis de constater que la NE est ressentie de manière plus contraignante dans la vie quotidienne des patients que la CT et de saisir les difficultés liées à l’arrêt de l’alimentation orale et au port d’une sonde nasogastrique. Elle a fourni également des indications sur les difficultés à supporter les effets secondaires de la CT comme la bouffissure du visage qui peut être aussi mal supportée sur le plan esthétique que le port d’une sonde nasogastrique.
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Exclusive enteral nutrition in Crohn's disease: Evidence and practicalities
2019, Clinical NutritionCitation Excerpt :Identification of patients and physician barriers to effective treatment with EEN (including tolerance/compliance and psychological problems), with subsequent MDT support (dietetic, specialist nursing and psychological support) is important in improving EEN compliance [105]. Quality of life data in patients treated with EEN do show improvement in line with decreasing disease activity scores, often equal or better than with corticosteroid therapy, however disruption of normal diet and additional difficulties with daily routines must be addressed [106,107]. The efficacy of EEN in induction of remission in paediatric CD is clear, however questions remain as to the exact mechanism through which EEN acts and which patients are likely to respond best.
Consensus guidelines of ECCO/ESPGHAN on the medical management of pediatric Crohn's disease
2014, Journal of Crohn's and ColitisCitation Excerpt :Oral EEN seems to be as effective as continuous naso-gastric tube feedings.43 In addition, although EEN has been shown to improve quality of life in children with CD,49,50 the use of a nasogastric tube may decrease this improvement in some patients.50 For these reasons patients initially should be offered oral feeds with a polymeric formula, and only treated with a naso-gastric tube if unable to achieve adequate caloric intake —approximately 120% of daily caloric need.51
Reclassifying inflammatory bowel disease with capsule endoscopy in children
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2009, Gastroenterologie Clinique et BiologiqueEffect of Six-Food Elimination Diet on Clinical and Histologic Outcomes in Eosinophilic Esophagitis
2006, Clinical Gastroenterology and HepatologyCitation Excerpt :The strict ELED places significant financial and social burdens on families because it can cost between $900 and $1500 per month to provide adequate calories for growth in a 20-kg child. The placement and maintenance of the tubes also incurs additional health care costs,22,23 and leads to an impaired quality of life and also affects social life because most childhood activities revolve around food.24 By contrast, SFED allows most regular table foods and is therefore better accepted.
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Avec le soutien de l’AFA (Association François–Aupetit, hôpital Rothschild).